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UNITE ETHNIQUE
L’histoire de tchamba s’est donc faite par un melange de pluisieurs clans venus depart et d’autres . Malgré tout , on s’identifie non par rapport aux clans mais par rapport à l’ensemble de tous les clans. Par exemple si quelqu’un dit je suis Tchamba, il veut juste prouver son originalité par rapport à l’ensemble des clans de tchamba. En conséquence,c’est cet ensemble qui forme l’ethnie Tchamba.
Nous avons donc une stabilité qui s’explique par l'unité linguistique et le respect des croyances et coutumes. Par conséquent, kasselem a une langue commune qui est Akkasselem . Ils ont également en commun la religion qui est l’islam, les cérémonies rituelles , les cérémonies de mariages, les cérémonies funéraires.
Il faut des lors noté une chose importante : la langue Akasselem : Est- ce une langue tabote (langue de bassar) ou une langue de konkomba ?
Il faut noter que Akasselem n’est ni le tabote ( langue de bassar ) ni le konkomba (langue de l’ancetre ). Mais on pouvait dire que l’Akasselem est une langue intermediare entre le konkomba et la langue de bassar (le tabote). Alors cette magnifique Akasselem est le fruit de deux langues (konkomba et tabote) qui est rabattu par des apport du bariba, du haoussa.
Annexe : Avant l’arrivée de Obwé Tchètèrè, Alibi I était déjà organisé en chefferie et on notait 3 chefs qui s’étaient succedés : Obwè DJOBO,Obwè KIKPA et Obwè GAO surnommé Obwè Loti ( car il crevait les yeux des gens en guise de punition) et c’est sous ce dernier que Tchètèrè était arrivé à Tchamba.
Pourquoi le nom DENDJI ?
Les caravaniers haoussas atteignit kasselem en passant par Kri-kri et faisaient escalent à Larini . Après avoir se reposer ,ils regnoignirent Limanmouwa où ils passaient leur nuit.Mais en quittant Larini, ces derniers leurs proposaient de passer la nuit chez eux ? et les caravaniers haoussa repondirent ‘’ Nateyi wiri dendjina n’koma’’ qui veut dire en ces termes : je veux aller passer la nuit chez mes freres. Et c’est de cette phrase qu’on a tiré Dendji.
L’ORGANISATION POLITIQUE ET RELIGIEUSE
Organisation sociale
Tchamba est une société formée de plusieurs clans donnant un village uni sur le plan culturelle, linguistique, religieuse et économique. Chaque fille et fils de Tchamba se voient differencier par rapport à (son clan et nom ) l’ensemble des clans. Dans ce sens , une technique de differenciation des clans consiste à designé le nom d’un fils ou fille par son nom de clan. Un Laré en plus de son nom et de celui de son clan, peut etre designé par Obwè Djapwa qui veut dire Prince ou Obwessè qui veut dire princesse. Alors un clan est designé par ‘’IDO’’ qui veut dire litteralement ‘’Salutation’’. Ainsi si on demande à un fils ou fille de Tchamba : Tu es de quelle ‘’IDO ‘’, on veut just savoir il est de quel clan. Et là tu peux repondre par exemple : je suis de dopo.
La chefferie est reservée au clan Laré par la simple raison qu’ils furent les premiers à s’installer dans la religion (Kaselem) . Mais de nos jours cette methode est difficilement acquise car chaque individu (qu’il soit un laré ou autre) a le meme droit et devoirs. Par conséquent, peut briquer le trone de la chefferie.
A Kasselem l’âge est un critère très important qui permet de diferencier les individus. Ainsi chaque quartier est dirigé par un chef (chef du quartier ) et souvent c’est un vieux. Selon l’âge , dans une famille, on designe son père par ‘’baba’’, son grand-père par ‘’tina’’ (ou autre vieux), son frère par ‘’ bèrè’’. Le chef de famille doit gerer les biens collectifs et resoudre les conflits entre les membres de familles. L’enfant doit avoir une subordination , le respect aux chefs de famille . Mais on note également que le chef de quartier ont un role plus social que politique. Ils doivent veuiller aux respects des traditions.
La société de Kasselem est très consolidée et unie de telle sorte qu’une offensive faite à un membre de la famille devenait une affaire de toutes les familles. On vit en communautaire.
Activité culturelles
Les fêtes traditionnelles
A Tchamba ,il existe des fêtes qui permettent aux jeunes tchamba de se retrouver malgré des moments difficile de l’année .
Ainsi on a la Fête « KILIKPO » ou fête des ignames qui se deroule après les recoltes. C’est une fête qui s’explique par la nouvelle saison de consommation des ignames. Les chefs religieux organisaient des cérémonies dans lesquelles ils prononcent des paroles incantatoires adressés aux divinité en guise de reconnaissaance pour la bonne recolte.
On a egalement la fête « ADOSSA » ou fête des couteaux. Cette pratique prend son origine par des caravaniers qui la pratiquaient dans le but de se protéger contre les malfaiteurs physiques( les coupeurs de route). Durant cette fête , hommes et femmes , enfants et adultes se taillent la torse, le ventre, le bras, à l’aide de couteaux bien aiguisés et ceci sans aucune goutte de sang ne sorte.
Activité économique
Tchamba était un village tres humide et riche. A part sa rechesse en agriculture, les fils et fille de tchamba avaient des activités qui leur permettent une vie quotidienne :
- La poterie : faite par les femmes
- La forge : introdute à tchamba par les kolis . Ce metier servait à fabriquer la houe, la daba, le coupe-coupe, la hache….
- Le tissage : le tissage prend l’ampleur à l’arrivée des clans Outtara
- Fabrication du Beurre de Karité ,de l'uile de palme, de savon à base de l’huile de palm (OKPOTO) et de charbon de bois
Commerce
Tchamba faisait le commerce avec les villages comme GOUBI, KOULOUMI, BASSILA, AGOULOU. Mais il faut noter qu’avant , le commrce se faisait par troc et l’introduction de cauri au XIX siècle.
On vendait du mais, le mil, le beurre, le gibbier, ignames, gombo sec ,volailes, le sel , la cossette.
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